Du 11 au 18 février, comme nous vous l’avions annoncé, les laïcs de la Famille Mazenodienne, la communauté de la « Maison de Fondation», et le frère Jacques Langlet ont organisé dans le cloître un « Festival de la Parole »
La genèse de ce festival s’est située autour de trois points :
- Le désir de faire partager à Aix en Provence la profondeur du texte de « l’homme qui marche » de Christian Bobin interprété par le frère Jacques Langlet, et la mission donnée à celui-ci de renouer avec « la mission itinérante » chère à Eugène,
- La proposition par les Oblats de la communauté d’une exposition autour de leur présence dans le monde comme « passeurs de la Parole » avec comme point d’orgue la fête de l’anniversaire des « constitutions et règles » le 17 février
- Et notre conviction que la Parole est source de vie, qu’elle doit pouvoir être entendue et partagée de manière à être comprise, reçue, ressentie par le plus grand nombre.
Le festival de la Parole a ainsi conduit ses nombreux visiteurs sur un chemin de découverte ou de redécouverte de la Parole de Dieu.
En déambulant dans le cloître, à travers les objets et les souvenirs ramenés par les missionnaires, ils ont pu découvrir la présence des Oblats dans divers continents et leur volonté d’annoncer dans la langue de chacun la Parole.
Continuant la marche, chacun a pu appréhender comment des artistes illustrent, intègrent ou interrogent la Parole de Dieu dans leur création.
Sous les voûtes de la salle Mazenod, les visiteurs ont pu mesurer comment cette Parole s’est transmise grâce à toutes sortes de Bibles exposées qu’ils ont pu feuilleter longuement…
Et en apothéose, la représentation théâtrale, de « l’homme qui marche », par le Frère Jacques Langlet, et les échanges qui l’ont suivi ont été très appréciés.
Une table ronde autour du thème « La Parole se donne, sans la dénaturer, jusqu’où peut-on interpréter la Parole pour qu’elle puisse être entendue, comprise, reçue comme une Parole de Vie, une parole qui fait vivre. », des ateliers « bibles et poésies », une marche méditative « sur les pas d’Eugène » des « accompagnateurs » tout au long des différentes propositions, une invitation à la célébration du 17 février ont été le corps de ce festival.
C’est ainsi une véritable expérience spirituelle qui était proposée et nombreux sont les visiteurs qui nous ont exprimé leur émotion sur ce point avant de quitter l’exposition.
En conclusion, je rajouterai que, pour nous, pour la communauté oblate, pour le frère Jacques, cette semaine a été riche, riche en vraies rencontres, riche en en partages, riche sur le plan spirituel, riche sur le plan humain, riche sur le plan fraternel…
Quelle joie, quelle chance, quelle grâce d’avoir pu vivre de tels moments !