Quel jeûne pour le carême ?

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AU LIEU DU JEÛNE DE VIANDE EN CARÊME, LE PAPE FRANÇOIS PROPOSE 15 ACTES DE CHARITÉ SIMPLES .
Regarde comme c’est beau !
1. saluer. (toujours et partout)
2. Remerciez * (même si vous ne « devez » pas le faire).
3. Rappelle aux autres combien tu les *aimes. * *
4. *Salue avec joie* à ces gens que tu vois tous les jours.
5 Écouter l’ *histoire* de l’autre, sans préjugés, *avec amour*.
6 T’arrêter pour *aider*. Soyez * attentif à ceux qui ont besoin de vous. * *
7 *Réléver le moral* à quelqu’un.
8 *Célébrer* les *qualités* ou *succès* d’un autre.
9 ⁸ *Sélectionner* ce que vous n’utilisez pas et *donner* à ceux qui en ont besoin.
10 * Aider quand il le faut* pour que quelqu’un d’autre se repose.
11 *Corriger avec amour,* ne pas se taire par peur.
12 *Avoir de bons détails* avec ceux qui sont * près de toi. * *
13 *Nettoyer ce que j’utilise à la maison * *
14 * Aider les autres à surmonter les obstacles*.
15 *Appeler vos parents*, si vous avez la chance de les avoir.
• *Jeûne de mots blessants* et transmet des mots bienveillants
• *Jeûne des mécontents* et remplis-toi de gratitude
• *Jeûne de colère* et remplissez-vous de mansuitude et de patience
• *Jeûne de pessimisme* et remplis-toi d’espoir et d’optimisme
• * Jeûne de soucis* et remplis-toi de confiance en Dieu
• *Jeûne de te plaindre* et remplis-toi des choses simples de la vie
• *Jeûne de pressions* et remplis-toi de prière
• *Jeûne de tristesses* et d’amertume et remplissez-vous de joie dans le cœur
• *Jeûne d’égoïsme* et remplissez-vous de compassion pour les autres
• *Jeûne de manque de pardon* et remplissez-vous d’attitudes réconciliantes
• *Jeûne de mots* et remplis-toi de silence et d’écouter les autres
Si nous tentons tous ce jeûne, le quotidien sera rempli de :
*PAIX* *CONFIANCE* *JOIE* ET *VIE*
Grande sagesse du pape François dans cette proposition de carême, c’est pourquoi je le partage volontiers !!!

Carême 2024, François invite à prendre le chemin de la liberté

Le message du Pape François pour le Carême 2024 invite à la réflexion, la solidarité et la liberté. S’appuyant sur le livre de l’Exode, le Souverain pontife présente le Carême comme un temps de conversion et de liberté, au cours duquel il faut lutter contre les tentations pour trouver le chemin vers le Dieu libérateur.

«Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage». C’est cet extrait du livre de l’Exode, lorsque que s’ouvre l’épisode du Décalogue donné à Moïse sur le Mont Sinaï, que François a commenté dans son message de Carême 2024, intitulé «A travers le désert, Dieu nous guide vers la liberté». 

Le contenu du Décalogue est un «appel vigoureux à la liberté», explique d’abord le message. «Le Carême est le temps de la grâce durant lequel le désert redevient –comme l’annonce le prophète Osée– le lieu du premier amour».  

L’exode de l’esclavage vers la liberté

L’exode de l’esclavage vers la liberté est une démarche qu’il faut rendre concrète. Pour cela, le Souverain pontife explique la nécessité de «voir la réalité», tel le Seigneur qui a su voir les misères du peuple en Egypte. Un chemin vers la réalité qui passe par des interrogations:

“Aujourd’hui encore, le cri de tant de frères et sœurs opprimés parvient au ciel. Posons-nous la question: est-ce qu’il nous parvient à nous aussi? Nous ébranle-t-il? Nous émeut-il? De nombreux facteurs nous éloignent les uns des autres, en bafouant la fraternité qui, à l’origine, nous liait les uns aux autres.”

Ainsi, le parcours du Carême sera complet, détaille le message du Saint-Père, si «nous reconnaissons que nous sommes encore sous la domination du pharaon», «une domination qui nous épuise et nous rend insensibles. C’est un modèle de croissance qui nous divise et nous vole l’avenir. La terre, l’air et l’eau en sont pollués, mais les âmes sont elles aussi contaminées

Un défaut d’espérance
François s’arrête ensuite sur un détail dans le récit de l’Exode qui a selon lui une grande importance: c’est Dieu qui voit et décide de libérer, ce n’est pas Israël qui le demande. «Le Pharaon, en effet, anéantit même les rêves, vole le ciel, fait apparaître comme immuable un monde où la dignité est bafouée et où les relations authentiques sont déniées.»

Poursuivant, le Saint-Père partager son inquiétude quant au «défaut d’espérance» qu’il constate: «il s’agit d’un obstacle au rêve, d’un cri muet qui monte jusqu’au ciel et touche le cœur de Dieu et ressemble à ce regret de l’esclavage qui paralyse Israël dans le désert, en l’empêchant d’avancer.»  

Mais «l’exode peut prendre fin», encourage-t-il.

Accueillir le Carême

Le Carême est un temps de conversion et un temps de liberté, poursuit l’évêque de Rome, «Jésus lui-même, comme nous le rappelons chaque année à l’occasion du premier dimanche de Carême, a été conduit par l’Esprit au désert pour être éprouvé dans sa liberté.»

Ainsi, pendant 40 jours, «il sera devant nous et avec nous: il est le Fils incarné. Contrairement au Pharaon, Dieu ne veut pas des sujets, mais des fils». Utilisons le désert comme un espace dans lequel «notre liberté peut mûrir en une décision personnelle de ne pas retomber dans l’esclavage», exhorte le message, invitant également à trouver «de nouveaux critères de jugement et une communauté» pour s’engager sur une route inédite.

La lutte contre les idoles

Ce nouveau chemin implique une lutte, celle contre les idoles.

«Chaque être humain ressent en lui la séduction de ce mensonge. C’est une vieille habitude.», concède le Pape. Chacun peut s’accrocher à l’argent, à une position, des objectifs, une tradition… Qui «Au lieu de nous faire avancer», nous paralysent.

Pour le Carême de cette année, une autre invitation lancée par François est celle d’agir dans la prière:

“C’est pourquoi la prière, l’aumône et le jeûne ne sont pas trois exercices indépendants, mais un seul mouvement d’ouverture, de libération: finies les idoles qui nous alourdissent, finis les attachements qui nous emprisonnent.”

De cette manière, le cœur «atrophié et isolé» s’éveillera et l’individu pourra s’arrêter et ralentir.

L’Église en Synode          

Enfin, détaille le Saint-Père dans l’avant dernier paragraphe de son message, le Carême est aussi un temps synodal et doit être un temps de «décisions communautaires». François invite par conséquent chaque communauté chrétienne à «offrir à ses fidèles des moments pour repenser leur style de vie ; se donner du temps pour vérifier leur présence dans le quartier et leur contribution à le rendre meilleur.» 

La conclusion de ce message est destinée aux jeunes, le Souverain pontife reprend ses propos lors de sa rencontre avec les jeunes universitaires lors des JMJ de Lisbonne en 2023, «Cherchez et risquez. À ce tournant de l’histoire, les défis sont énormes, les gémissements douloureux. Nous assistons à une troisième guerre mondiale par morceaux. Prenons le risque de penser que nous ne sommes pas dans une agonie, mais au contraire dans un enfantement; non pas à la fin, mais au début d’un grand spectacle. Il faut du courage pour penser cela».

C’est bien là, estime François, que se trouve le courage de la conversion.

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